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    Temps de vies, tant de morts
    N’auront compris que seul trésor
    N’est point chenille ou mandragore
    Ni même lune ou météore
    Savoir déjà qu’il n’est pas d’or
    Car celui-là bien peu l’adore
    Et si parfois mon coeur l’ignore
    Je me reprend et je l’honore
    Car ma parole est ce trésor
    Tant de vies, temps de mort
    Celle qui me piège et me dévore
    Afin que surgisse le remords
    Mordant l’âme comme vent du nord
    Et ravageant autant le corps
    Avant que n’arrive l’aurore
    Je me souviens qu’il existe un trésor
    Et que celui-ci peut repousser la mort


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    Il coule l’acier au feu étrange                      
    Forme une lame au nom de l’ange
    Tu affronteras l’armée sauvage
    Et grandiras par ton courage
    Il garde sa dague dans ses doublures
    Et cache très bien son imposture
    Mais tu pourras le repérer
    Car par sa peur il vit démasqué


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    Retenu, avant l’oubli, d’un
    songe magique
    Il m’a construit un nid pour
    des temps léthargiques
    Au coeur d’un pays aux
    accents bucoliques
    Il harmonise ma vie de
    chants liturgiques
    Je suis sa brebis, même un
    peu lubrique
    Il voit à ce que mes écrits
    soient plutôt pudiques
    Mais lorsque je subis l’effet
    d’ondes électriques
    Il m’est alors permis quelques
    abandons maléfiques


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    Il observe la vie, l’humanité; transporté par le vertige des sens.
    Il fait sa place au moyen de talents innés, travaillés et inspirés.
    Il ressent demain à travers les miroirs du passé.
    Il regarde les ères et engendre des époques.
    L’artiste, au coeur de sa société repère l’échos d’un autre monde
    et se questionne sur la réalité.

    Se consacre-t-il à ce que la science a omis ou négligé ?


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  •                                Je suis maalou et lutte cotre le mal avec                               
    des dents de loup.
    Je suis Marie-Êve, à la fois la première
    et la deuxième mais surtout la troisième
    et dernière mère.
    Je suis Aïcha, j’ai l’oeil aussi perçant au
    passé qu’au présent.
    Mon coeur se souvient de tout car ma
    vie pulse lié au grand Mantu.
    Chaque goutte de sang versé sale un
    peu plus les mers là où l’une d’elle est
    morte, il a trop coulé.
    Je suis Vérité qui provoque la douleur
    et pour qui se mire en moi; il n’y aura
    souvent que la peur et bientôt il se
    crèvera les yeux, son reflet n’étant que
    faux aveux.
    Je suis Sibylle qui décode les secrets de
    la matière et Muse révélant aux poètes
    des univers.
    Mais je suis aussi Liesse, Tendresse,
    sagesse, tigresse, copine, taquine......


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