• Rêve enchanté, longue indolence
    Les fées sont sages et le feu danse
    La déesse mère donne et reprend
    La vie, l’amour et l’entendement
    La belle s’étonne, tendre innocence
    Les princes rivalisent d’élégance
    Et le dragon gris que l’on dit méchant
    Veille avec tendresse sur ses petits enfants

    Ce monde magique où plane la chance
    Protège ses hôtes d’éventuelles turbulences
    C’est une île au milieu de l’océan
    Ou une étoile coté soleil levant
    Mon repère au coeur du silence
    Loin de la peur et de la violence
    Accaparé par ce voyage dans le temps
    Je m’éloigne ainsi des mornes instants


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    Lorsque se pose le problème du sens
    L’imaginaire pousse et influence
    Même si le rationnel compense
    L’enculturation cimente notre dépendance
    Alors peut-on reconnaître à la science
    De soulever vérité et bon sens?
    Ou devrait-on plutôt revoir la force du silence?
    La compréhension ne s’acquière sans patience
    Et soutenue d’une bonne part d’expérience


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  • MOT

     

     

    Quelle page s’écrit sans mystère?
    Une part du coeur, une de l’ esprit
    Et une de l’ univers.
    Un peu de toi, un peu de moi
    Et aussi de nos mères.
    Nul ne connaît l’ensemble que
    L’ensemble lui-même.
    Et nul ne peut monter aussi haut
    Que celui qu’on aime.
    Quelle mot exprime clairement
    Tout ses sens?
    Rien de mieux finalement
    Que le silence.
    Quel discours doit-on faire
    Pour arrêter la guerre?
    Si nul ne se comprend;
    Qui ne dit mot consent?


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    Comme l’orage qui, libre, se
    dévergonde
    Je redeviens sauvage et rejoint
    la colombe
    Qui seule, au matin, s’égaye
    au soleil
    De voir au lointain beautés
    sans pareilles.

    Comme un nuage recouvrant
    le monde
    J’aimerais être sage en projetant
    mon ombre
    Sans nuire aux destins, et prendre
    conseils
    Du cycle qui revient, être celle
    qui veille.

    Sans aucun bagage me promener
    sur l’onde
    Éviter le naufrage pour que
    jamais ne tombe
    La folie du malin dormant au
    creux de mes mains.


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    Sous leur heaume, héros légendaires oubliés
    Par grands chemins, d’haubert protégés
    Princes, chambellans, preux chevaliers
    Le royaume servants par vents et marées
    Bannières, oriflammes, tendue haut l’épée.
                         
      <><><>

    Graal superbe, quête immémoriale
    Symbole de temps anciens
    Ton bras s’étend sur demain
    Ta face caché, mystère portant l’épée
    Cape pourpre, noir château
    Appelle ton héros hors du donjon
    Combattre dans la mort le dragon
    Pour la foi retrouvé, mille rêves oubliés
    Ultime sacrifices qui mit à néant le vice

    Légende ou réalité, nul effort n’est en vain.

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