Naufrage cérébrale
Prière en singulière cathédrale
Les laboureurs du ciel exécutent leur travail
Les neiges artificielles
Issues des semailles
Recouvriront de merveilles
Les coeurs en batailles
Aux givres éternelles
Conscience soupirail
Ardeur mondiale
Paroles triomphales   

L’heure de la peur...
J’aperçois des chemins menant
au néant...
Un espoir éphémère pris dans
un tourbillon de lassitude...
L’emprise du fléau m’inonde
le coeur...
Le chagrin comme une onde
m’emporte...
Au loin, un temple, mais dans
quelles eaux?...
De ma tour effondrée rien ne
subsiste; des riens, des riens,
si peu...moi.

Douce fée, ça et là, se promène
Du rêve à l’aube, secourir l’âme
en peine
Petite étoile laissera sur la main
Pour un sourire retrouvé au matin
Par le songe brin d’espoir a germé
Dans un coeur trop souvent oublié
Chaque nuit tant de fées s’affairent
À exaucer, peu à peu, nos prières
Douce, douce magie du destin
Que de s’éveiller petite étoile sur la main.

Guerres, guerres; puériles, primitives et infantiles.
Combats sans lumière, l’esprit perdu dans les ténèbres.
L’humain embrumé sombre dans la folie faucheuse.
Déchiffrée par les songes, arrachée au néant par les prophètes, la nébuleuse vérité tue ou fait grandir.
Elle est comme issue du Sphinx et projetée sur ce monde afin d’effectuer le tri ultime. Dieu que ça fait mal !!!