• Les photos qui illustrent ce site ont toutes été prises par moi-même, à moins de dix kilomètres de ma résidence, au Lac Etchemin. Les poèmes, chansons et pensées sont également de moi. Vous ne trouverez donc ici que du contenu original, alors vous êtes prié de m'aviser avant d'utiliser des éléments trouvés ici.

    Merci et bonne visite!
    Mano D'or Fée Lys







    Le poème qui suit à été écrit à mon intention
    par Susanne en mai 1995



    Tu rejoins la mer
    quand la grève se sauve
    de trop de marées

    Tu rejoins le verbe
    quand la plage se sauve
    de trop de paroles

    Tu écris des concerts
    quand la nuit est mauve
    de tant de données

    Tu écris l’adverbe
    quand l’autre dessine le mauve
    de tant d’énergie qu’on lui vole

    Pourtant le mauve te dit
    des marées à venir et inédites
    sur les toiles de l’imaginaire

    Pourtant tu décodes les bris
    et la détresse jamais dite
    de l’humain au parfum de lierre

    Pourtant tes blessures en transcrit
    se tissent-elles sur des citées ou les
    parchemins transgressent la tige linéaire



  • Rêve enchanté, longue indolence
    Les fées sont sages et le feu danse
    La déesse mère donne et reprend
    La vie, l’amour et l’entendement
    La belle s’étonne, tendre innocence
    Les princes rivalisent d’élégance
    Et le dragon gris que l’on dit méchant
    Veille avec tendresse sur ses petits enfants

    Ce monde magique où plane la chance
    Protège ses hôtes d’éventuelles turbulences
    C’est une île au milieu de l’océan
    Ou une étoile coté soleil levant
    Mon repère au coeur du silence
    Loin de la peur et de la violence
    Accaparé par ce voyage dans le temps
    Je m’éloigne ainsi des mornes instants


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    Temps de vies, tant de morts
    N’auront compris que seul trésor
    N’est point chenille ou mandragore
    Ni même lune ou météore
    Savoir déjà qu’il n’est pas d’or
    Car celui-là bien peu l’adore
    Et si parfois mon coeur l’ignore
    Je me reprend et je l’honore
    Car ma parole est ce trésor
    Tant de vies, temps de mort
    Celle qui me piège et me dévore
    Afin que surgisse le remords
    Mordant l’âme comme vent du nord
    Et ravageant autant le corps
    Avant que n’arrive l’aurore
    Je me souviens qu’il existe un trésor
    Et que celui-ci peut repousser la mort


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    Lorsque se pose le problème du sens
    L’imaginaire pousse et influence
    Même si le rationnel compense
    L’enculturation cimente notre dépendance
    Alors peut-on reconnaître à la science
    De soulever vérité et bon sens?
    Ou devrait-on plutôt revoir la force du silence?
    La compréhension ne s’acquière sans patience
    Et soutenue d’une bonne part d’expérience


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    L’amertume colle à mon âme
    comme bitume à la plume que drame!
    Solitude ne néglige dame
    que l’onde ne pourra nettoyer
    épuisés, perdus les charmes
    ailes goudronnées; l’oiseau  pleurer,
    l’oiseau mouillé, lame noyer.
    Le loup hurle mais pas de larme
    pour la princesse abandonnée.

     


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